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Tendre Plume

by Tendre Plume

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1.
JE CROIS ME SOUVENIR Et si j’faisais un dessin ? Même si ça ressemble à rien. Pourtant, quand j’étais gamin, Tout le monde me disait : « c’est bien ». Est-ce qu’on régresse, en vieillissant ? Est-ce que grandir, c’est mentir ? J’avais des rêves plein mes crayons ; Leurs couleurs vives n’ont plus d’inspiration. Terre en vue ! J’aperçois Un bout d’enfance échouée, Sur une île oubliée. Jetant l’ancre, gagnant la rive : Plage de papier, griffonnée Par un gosse tout sourire. Je crois me souvenir De ce que j’avais promis à mon jouet favori. Je me revois sourire. Ce que l’on s’était dit, À toujours, bons amis. Mais j’ai perdu la confiance, En moi et mon insouciance. Je dresse un portrait-robot De moi, et c’est pas très beau. Mes arc-en-ciel ont bien changé : Plus de dragons, juste des soupirs. J’ai cassé mes mines trop usées, Et j’manque de conviction pour les tailler. Droit devant je me vois Gamin qui court vers l’avenir, Convaincu de réussir. Je jette l’éponge pour cette fois, J’espère que n’me voyant pas, il se retournera. Je crois me souvenir De ce que j’avais promis à mon jouet favori. Je me revois sourire. Ce que l’on s’était dit, À toujours, bons amis.
2.
J’m’en bats les cils, y’a des étoiles accrochées d’dans, J’ai pas l’air con, j’souris tout le temps, Comme une boite à musique qui répète les mêmes mouvements. C’est si facile, j’ai des mots d’amour plein les yeux, Je hausse le cœur, et c’est tant mieux, Tant pis, je suis monsieur mielleux. Et j’ai les warnings qui s’allument, Car j’ai le cœur qui bronze sur la lune. J’souris, j’pensais pas m’installer là-bas, A l’ombre d’une étoile filante Brillante de promesses déroutantes. Hmmm… oulala… Elle bat des cils ma supernova sidérale, Mordille de chaleur à mon oreille, Gémit de nos corps à cœur, sans pareils. Et on se lie d’étoiles, de poésie assaisonnée, Une toile de désirs irraisonnés, Les si, les voilà oubliés. Et mes warnings ne s’allument plus Car j’ai l’cœur qui bronze sur la lune. J’souris, j’pensais plus m’installer là-bas, A l’abri des choses déplaisantes, Sur le sable lunaire avec toi, ardente, antidérapante, Attendrissante, bandante, pétillante, A l’ombre de ta voix fondante, Lunettes de soleil obligées, Pour t’apprécier tout en entier. Sans rien manquer… J’m’en bats les cils d’abord Tu bats des cils encore Deux imbéciles heureux A deux c’est mieux.
3.
03- Fragile 03:03
On a bâti trop d’immeubles plus haut que des érables De grands murs dépourvus de feuilles, qui se fissurent avec l’âge L’ensemble de nos valeurs résumées tristement à des écrans Qui vivent trois, quatre ans, pas plus, et se brisent au moindre choc Où est-ce qu’on a merdé ? Quand s’est-on égaré ? On a cru grandir en achetant des artifices hors de prix On s’est servi avidement, laissant bien trop d’arbres sans fruits Pourquoi penser à mieux faire quand on nous a dit qu’on Avait mieux à faire que d’réfléchir J’ai pas le temps, je dois courir Où est-ce qu’on a merdé ? Quand s’est-on égaré ? Tout ça est si fragile Comportements futiles Réflexions insipides Convictions aux fondations fébriles Fragile, Des bourgeons à chérir Raisonnements à murir Convictions tournées vers l’avenir… Maintenant qu’on s’est regardé Est-ce qu’on peut discuter ? Même si on est fragile Comportements futiles Rien n’est indélébile Convictions aux fondations mobiles Fragile, Des bourgeons à chérir Raisonnements à murir Convictions tournées vers l’avenir…
4.
Il est des histoires qui nous coulent Qui n’ont rien à envier à la houle Qu’on entend sans entendre et qu’on Remise loin dans sa tête, au fond. Pourtant je vous parlerai de ce bateau Qui n’a ni voiles, ni matelots Tristes familles entassées sur ce rafiot, Dépouillés de routine, des cauchemars, plein le dos. L’opinion publique se complaît à se palucher Des noires histoires pas dites à la télé Ça joue au critique, bien loti dans son canapé Sans vergogne, le roi des préjugés. ‘Parait qu’on fuit le malheur des autres Par peur d’en devenir un apôtre Mais on raffole de le consommer À coups de ragots, toute la journée Alors je vous parlerai de ce navire Qui n’a de fierté que le pire En quête d’un si modeste avenir Que vieillesse soit notre dernier soupir L’opinion publique se complaît de se palucher Des noires histoires pas dites à la télé Ça joue au critique, bien loti dans son canapé Sans vergogne, le roi des préjugés. Ô braves gens qui ne pensez pas à mal Si humblement, mon récital, N’est pas là pour jouer moraliste Mais chatouiller du doigt les fatalistes. Pourquoi fermer la porte à de pauvres Pauvres voisins, exilés contraints ? Accueilli froidement, comme un terroriste Vous montreriez-vous si nationaliste ? L’opinion publique continue de se palucher Des noires histoires pas dites à la télé Ça joue au critique, bien loti dans son canapé Sans vergogne, le roi des préjugés. L’opinion publique continue de se palucher Des noires histoires pas dites à la télé Ça joue au critique, bien loti dans son canapé Sans vergogne, le roi des préjugés. Sans vergogne, le roi des préjugés. Sans vergogne, le roi des préjugés.
5.
Tellement de choses à dire, Tellement d’idées qui volent, volent, volent. Parfois je fais sourire ; Moqueur, on me dit frivole. Je suis comme ça, à tout faire à la fois, Pour moi, sans toi, ni toi. Et je crois Que c’est mieux comme ça Si à mon tour j’avais foulé Ces rassurantes routes toutes tracées, Les regrets m’auraient mis à terre un jour ou l’autre. Des chimères virevoltantes valent mieux Que d’se marier avec l’ennui. Aujourd’hui j’peux me sourire en face. Et des fois j’peux souffrir ; Tellement de doutes m’assaillent, aïe. Mais c’est comme ça, quand on doit faire des choix Pour soi : le cachet de nos convictions fait foi, Et c’est bien mieux comme ça. Si à mon tour j’avais foulé Ces rassurantes routes toutes tracées, Les regrets m’auraient mis à terre un jour ou l’autre. Des chimères virevoltantes valent mieux Que d’se marier avec l’ennui. Aujourd’hui j’peux me sourire en face. En face Je peux me sourire En face
6.
Dommage qu’un mur semble nécessaire Pour se rendre compte qu’approche le cimetière On exhumera notre innocence Pour sauver les apparences On se croit pauvre et riche d’idées De richesse, on peut assurément qualifier Qu’on a l’hypocrisie longue et grande Même si on n’aime pas trop l’entendre Et pitête que les adjectifs Se feront dès lors mes complices Pour qualifier le nihilisme De splendide abrutisme Aux septico-climato-sceptiques Qui à chaque étude, canicule tique Je porte un toast, une palme olympique Quel numéro comique Je mets pourtant de l’eau dans mon vin Le nombrilisme c’est humain Face à la peur, c’est notre égide Même si derrière, nous attend le verre vide Tout un chacun est compatissant Chacun est tout sauf pleinement conscient Qu’si Dieu nous a collé des jambes C’est pas que pour le prier à genoux. Et pitête que les adjectifs Se feront alors mes complices Pour qualifier le nihilisme De splendide abrutisme On est tous dans le même bateau Qu’on soit philosophe ou gigolo Si par le fond, on doit sombrer Qui pourra pérorer ? Il s’avère terrible que cette fable Indubitablement véritable On en aura toujours rien à faire Malgré ce poème militaire Et si d’aventure, tu t’y vois, Qu’un D’Artagnan sommeil en toi Inutile de t’appeler Dumas Je te salue bien bas Et pitête que les adjectifs Se feront encore mes complices Pour qualifier le nihilisme De rupture d’anévrisme Je salue les membres du public Peur, méfiance et indifférence Pourvu qu’sonne l’heure de votre potence Avant la fin de la danse
7.
GOUTTES DE PLEUR (le mieux que tu puisses faire) Toi, face à moi, Qui se répand en larmes si froides. Moi, face à ça, J’contrôle pas, je veux prendre les armes Et quand les mots ne suffisent pas Que faire mieux semble impossible, Que s’dresse un mur invisible Tu n’peux rien faire, sinon rester là C’est plus dur qu’ça en a l’air Et c’est le mieux que tu puisses faire C’est pas inné de laisser faire, Laisser souffrir pour sourire et grandir. Voir à travers tes soupirs, pour mieux s’aguerrir. Et quand les mots ne suffisent pas Que faire mieux semble impossible, Que s’dresse un mur invincible Tu n’peux rien faire, sinon rester là C’est plus dur qu’ça en a l’air Et c’est le mieux que tu puisses faire Avis de tempête à l’intérieur Tombent du cœur des gouttes de pleurs. Je me suggère, parapluie rieur Et quand les mots ne suffisent pas Que faire mieux semble impossible, Que s’dresse un mur impassible Tu n’peux rien faire, sinon rester là C’est plus dur qu’ça en a l’air Et c’est le mieux que tu puisses faire
8.
Au café des arts, des polyamoureux Vieille cathédrale, deux cafés allongés Des mots des regards, ô douceur printanière Lumière solaire, des sourires débonnaires Un café pressé pour un beau décolleté Sourire en coin, ma poésie s’égare Rouge-gorge, passion, je saisis mon crayon J’griffonne, chantonne, pala la la Je ne crois pas qu’on soit là, vous et moi, Par hasard, au café des arts Pour un break avec soi, dans une bulle hors du temps. Tous poètes, au café des arts Mille histoires Mille histoires Dans la rue pavée, de grands arbres s’élèvent S’embrassent des lèvres aux visages sans doutes Des mots, des regards, au-dessus d’mon café Chaleur dans le cœur à chaque gorgée Je ne crois pas qu’on soit là, vous et moi, Par hasard, au café des arts Pour un break avec soi, dans une bulle hors du temps. Tous poètes, au café des arts Pour un break avec soi, dans une bulle hors du temps. Tous poètes, au café des arts Mille histoires Mille histoires Au café des arts Sucrer sa vie plutôt que son café Ouvrir des yeux aveugles au quotidien J’vous laisse ma table, l’addition c’est pour moi Bisous, tendresses, et bonne dégustation.
9.
09- Là-haut 02:50
Si j’avais des ailes, je m’envolerai si haut, Tutoyer le soleil, apprendre à aimer les corbeaux. Oiseau de mauvais augure, sous la lumière sourit toujours ; Tes ombres te sublimant alors, toi qui dominent les sycomores. D’un coup d’ailes, j’serai si haut, là-haut D’mon bout d’ciel tout sera si beau Montgolfière à plumes tout là-haut, si haut Rayons de sourires sur ma peau J’ai trouvé mes ailes, recroquevillées à l’intérieur Guettant un bout d’soleil qui parviendrait jusqu’à mon cœur. Oiseau de grande envergure, sous l’averse tu flanches parfois Un oisillon tu redeviens, pour mieux grandir le lendemain. D’un coup d’ailes, j’serai si haut, là-haut D’mon bout d’ciel tout sera si beau Montgolfière à plumes tout là-haut, si haut Rayons de sourires sur ma peau Si haut, Là-haut.
10.
Jamais on n’a vu de débat plus saignant. J’aurai les cheveux poivre et seul avant Que les questions ne se pimentent de compréhension, De nouvelles opinions. Mais qu’importe, je demeure ravi d’expliquer Pourquoi d’manger la mort, j’ai arrêté. Dans l’âme, je renie Les venaisons du déni C’est juste que j’ai plus envie de cautionner la mort d’autrui Instantanée, ou à petit feu, De me regarder entre quatre yeux J’ai le cœur cuit à point de dégoût, Et j’veux plus de ça, c’est tout. Et si on découpait sur une planche Nos vieilles traditions en tranches ? On les engraisse depuis bien trop longtemps. Rentabilisons l’investissement Morale, on vient te chahuter C’est pour le mieux de l’humanité Changer le palais d’nos cerveaux Dérouler l’tapis rouge au renouveau C’est juste que j’ai plus envie de cautionner la mort d’autrui Instantanée, ou à petit feu, De me regarder entre quatre yeux J’ai le cœur cuit à point de dégoût, Et j’veux plus de ça, c’est tout. (bis)
11.
Ô Compagnons de route, Vous me changer des doutes Qui habitent mon quotidien Ô Compagnons de route, Vous n’aviez pas de chanson, Alors j’ai pris mon crayon Ô Compagnons j’ajoute Que j’vous aime comme vous êtes, Même si votre nom je ne l’ai plus en tête Cœur tendre à l’écoute, Je vous salue bien bas, Même si jamais on se revoit La vie c’est comme ça Des sourires de passage Avant de tourner la page Nos chemins se croisent Et se perdent dans l’horizon pour de bonnes raisons Sans rire, sans vous, je ne serai qu’un moi ordinaire Sans ciel ni terre, Sans commentaires Sans mentir, sans une âme à qui plaire, Je serai contraint de me taire Dépressionnaire J’aurai les pieds sur terre Quelle sombre affaire La vie c’est comme ça Des sourires de passage Avant de tourner la page Nos chemins se croisent Et se perdent dans l’horizon pour de bonnes raisons Nos chemins se croisent Et se perdent dans l’horizon pour de bonnes raisons Sans rire, sans vous, je ne serai qu’un moi ordinaire Sans ciel ni terre, Sans commentaire Sans mentir, sans une âme à qui plaire, Je serai contraint de me taire Dépressionnaire J’aurai les pieds sur terre Quelle sombre affaire Ô Compagnons de route
12.
A toutes les émotions qui échappent aux mots A la trotteuse qui court au grand galop A l’amour infini, et ses alter egos Parfois je me sens plus petit qu’un oisillon, A peine sorti du nid, qui tente un premier vol Vers l’horizon, sans camisole Et les jours passent comme des étoiles filantes Mémorables et porteurs de tant d’attente Paraît qu’à vieillir on doit mieux comprendre La morale et de tout, réussir à s’éprendre Foutaises J’ai beau suivre le sens du vent, les courants contraires m’épuisent Les pensées de naguère induisent que je suis beau, mais pas souvent Et quand je regagne mon nid, berceau de mes premiers si, Je vois encore le temps qui passe Et moi, qui rame vers l’avant. Car je sors plus souvent mes rames que mes ailes. Je suis au milieu du lac, déséquilibre dans ma barque Et passe alors une belle étoile filante Mémorable et porteuse de tant d’attentes Moi, tout sourire, et les larmes de sortir La morale est de se laisser surprendre Et passe alors une belle étoile filante Mémorable, et porteuse de tant d’attentes Moi, tout sourire, et les larmes de sortir La morale est de se laisser surprendre Pour être, mieux être, sans être Perdu, égaré, dépassé, déboussolé, mal, à l’ouest, quelque part entre le doute et les gestes. Le mouvement, l’inaction, je coule, par le fond… du lest, une colline entre les souvenirs et le reste. Des étoiles, là-haut, dans les yeux, dans les cieux. En dedans, parfois, c’est mieux. Le pardon, les sourires, la peau, je ressens à coup de frissons dans le dos. C’est ce que j’aime partager avec vous dans le micro... ... et dans les mots.
13.
Je crois parfois que je tire toutes les ficelles. Marionnettiste accompli qui vit de plus belle. Ces moments où je suis sur mon nuage Et qu’il n’annonce pas d’orage. Je pense parfois que j’ai une chance insolente : Ma caravelle garde le cap d’îles enivrantes. Ces moments où grandit mon nuage ; Si ça pète, je vous raconte pas l’orage Je me vois le roi de tout Et pourtant je ne suis le roi de rien. Où juste de mon petit nuage, Qui aime tant voguer sur la même page. Je croise parfois un navire de pirates sanguinaires, « Réalité » marqué sur son drapeau austère. Ces moments où je dégringole de mon nuage, Alors qu’il n’annonçait pas d’orage. Je me vois le roi de tout Et pourtant je ne suis le roi de rien Où juste de mon petit nuage Qui aime tant voguer sur la même page Bis
14.
Il y a des jours où je reste accroché À ce bout de rêve qu’est mon oreiller La tête dessus, j’ai toujours l’impression Que c’est le meilleur endroit au monde, loin des cons Je ne fais pas exception au tableau Si je me pousse du cul c’est pas pour mon égo Mais pour remplir les quatre étages de mon frigo Qui se vide vite, comme ma tête quand j’vais au boulot Cons, concitoyens volontaires Marionnettes des actionnaires Amoureux du monétaire Qu’on se le dise : des tributaires De mauvaises choses qui n’ont pas l’air Motivation pécuniaire Peu importe ce que l’on affiche en public L’excès de politesse cache un vrai pronostic : Un jour viendra où, tout mon St Frusquin sur le dos Je partirai, loin des démagos, des poignards dans le dos. Mais pas aujourd’hui, j’ai la flemme et il pleut Dehors et en moi-même, je joue à l’ambitieux Ça ne dure jamais longtemps, malgré les mots de mon oreiller Il susurre de belles choses que jamais je n’ai osées. Je suis comme tous les autres, je n’ai rien à leur envier. Je suis…. Con, concitoyen volontaire Marionnette des actionnaires Amoureux du monétaire Qu’on se le dise : j’suis tributaire De mauvaises choses qui n’ont pas l’air Motivation pécuniaire Marionnette des actionnaires Amoureux du monétaire Concitoyen volontaire
15.
Mésestime-moi de trop Ecrabouille-moi de mots Traîne mon cœur dans la boue et écrase-moi de tout Méprise-moi les mots au poing Aggrave la blessure De tes vers, je n’apprécie guère la texture Et pourtant je ne dirai rien Jusqu’au jour où je serai plein De rancune, de reproches, De plein d’autres trucs moches Mais je ne veux pas blesser, Je refoule mon mal être Je souris aux balles perdues Je soigne mon paraître Déteste-moi de trop Ecrase-moi à chaud Immisce-toi dans la peur et spécule sur ma douleur Abhorre-moi, cinglant à point, Assaisonne ma peine, Un verbe trop épicé coule dans tes veines Et pourtant je ne dirai rien Jusqu’au jour où je serai plein De rancune, de reproches, De plein d’autres trucs moches Mais je ne veux pas blesser, Je refoule mon mal être Je souris aux balles perdues Je soigne mon paraître J’ai voulu être bon jusqu’au bout Mais tu m’as usé, je suis à bout J’ai tout encaissé, jusqu’au bout Tu m’as essoré, je suis à bout Ouh ouh ouh À bout… À bout… À bout… À bout… Et maintenant, je dirai tout Même si tu ne comprends pas Tu m’as empli de reproches De pleins d’autres trucs moches Tu ne comptais pas blesser Mais tes mots m’ont ficelé J’renvoie les balles perdues Je n’enfile plus mon paraître J’renvoie les balles perdues Je n’enfile plus mon paraître
16.
Un grand corbeau noir est parti Il a décollé d’un nid au fond de mes entrailles Il a fait feu de tout obstacle Il a croassé dans mon corps son vilain verbiage Ses plumes noires ont fait rage Je ne l’ai pas vu venir, j’ai pas eu peur Tapi dans mon âme, il guettait son heure L’heure où j’apprenais que… L’heure où j’apprenais que… J’ai un nœud dans la gorge Les gorges de mon âme forgent Un double-nœud rouge-gorge Qui virevolte dans mon œsophage (Bis) Ornithologue des émotions Ça n’existe pas, non : je me retrouve seul Or, je n’ai guère de solutions Les piaillements de mon âme résonnent en chorale (Résonnent en chorale…) C’est une maladie, qui vient des oiseaux Qu’on a dans le corps et qui volent quand il fait pas très beau là-haut Nous en avons tous, des sombres moineaux, Des albatros rouges qui se nourrissent de nos moindres maux Et s’envolent alors pour piailler que… Et s’envolent alors pour piailler que j’ai Un nœud J’ai un nœud J’ai un nœud dans la gorge J’ai un nœud dans la gorge Qui virevolte dans mon œsophage
17.
Le corps beau et le regard, Tu tiens dans ton crâne une histoire. Alléchée par l’odeur plaisante, De l’adoration collective. Le corps chaud et l’œil vantard, Tes formes oscillent sous les regards Attirés par ton corps brillant, Une asperge aux médicaments. Le cœur gros et l’œil noir, Tu tiens à peu près ce langage : Je veux être belle, et plus dans le noir, Mes 30 kg font des ravages. Ce corps chaud, cet œil d’espoir, Tu l’as grâce aux p’tits cachets noir, C’est tellement bien, c’est si pratique Ça te transformera en moustique Le corps d’os et l’air hagard, Tu retiens dans ton corps un cauchemar. Ouvre la tête, recrache-moi ça, Car tu finiras mal sans ça. Le cœur gros et l’œil noir, Tu tiens à peu près ce langage : Je veux être belle, et plus dans le noir, Mes 30 kg font des ravages. Le cœur gros et l’œil noir, Tu tiens à peu près ce langage : Je veux être belle, et plus dans le noir, Mes 30 kg font des ravages. Le corps beau et le regard Le cœur gros et l’œil noir Le corps beau et le regard Le corbeau et le renard

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Autoproduction 2023, DIY.

credits

released September 1, 2023

Prises, Mix par Thibault Rollet (Tendre Plume).
Paroles par Thibault Rollet (Tendre Plume).
Tous droits réservés.

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Tendre Plume (Ex-Sully) Angers, France

(Folk / Chanson Française / Angers)

Tendre Plume, ce sont des textes aux mots aussi poétiques que mélancoliques, sur lit de folk puissante et de ballades intimistes et touchantes. Et ce sont des valeurs fortes. De la sincérité, de la tristesse, de l’amour et de l’amitié. ... more

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