1. |
Du coeur ou de travers
03:11
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J’ai pas l’impression d’avoir foiré ma vie
Pourtant parfois j’me languis de ce que j’ai
Et de tout ce que je n’arrive pas à avoir
J’transforme ma haine en compassion
Mon impatience en chance d’avoir la tête qui bourdonne
D’idées qui m’emprisonnaient tous les jours
Dans l’quotidien qui me suffit
Mais je bridais mon amour pour moi-même
Et j’me suis dit
Il n’y a ni bien ni mal
Mais rien que des idées
Qu’on regarde du cœur ou de travers
Parfois je ne peux pas statuer
Sur une histoire qu’j’ai terminée
J’ai comme un arrière-goût au cœur
D’avoir décidé ça par peur
Et puis j’habille mes doutes en raisons, ma méfiance en sourire
Je tente de m’réchauffer le cœur
À grands coups d’respect pour moi-même
J’bannis le conditionnel
De mon bonheur qui m’pend au nez
Et j’éprouve de l’affection pour moi,
Ceux et celles que j’ai croisé
Dans le quotidien qui me sourit,
Je serre dans mes bras chaque instant
De gaieté de cœur, c’est évident
Il n’y a ni bien ni mal
Mais rien que des rencontres
Qu’on regarde du cœur ou de travers
Mais parfois l’égo prend l’dessus
Et la tristesse me chope au ventre
Culpabilité superflue
Un poignard d’amertume me saigne
Echecs et regrets tourbillonnent
Je me noie dans la déferlante
J’entends mon cœur qui papillonne au loin
Et qui me susurre d’être serein
Il n’y a ni bien ni mal
Mais rien que des idées
Qu’on regarde du cœur ou de travers
Du cœur ou de travers
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2. |
Être à soi
03:39
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J’me sens si mal à l’idée d’être seul
Et je ne comprends pas pourquoi.
J’ai beau ramener mon regard vers l’horizon,
Il s’obstine à surveiller mes arrières
Comme si j’avais eu des œillères
Lors de mes décisions, de mauvaises considérations.
Pourtant j’ai pesé le pour et le contre,
Même quand les émotions étaient fortes.
Ce ne sont pas des regrets, mais j’suis triste
D’avoir appris dans la douleur
Et qu’elle ait été nécessaire pour briser mes putains d’œillères
Je pense à présent avoir compris qu’le bonheur
C’est d’être à soi, avant d’être à deux
Je ne devrai p’t’être pas mais je me languis des moments
Magiques à deux, et non pas pour moi.
Et puis l’on regarde les choses d’un autre œil
On découvre un cortège d’envies
Je chope mon égo blessé par le col
Je l’obstine à regarder avec moi
Où je veux mener mes pas
J’ai un milliard de choses
Qui se profilent dans ma tête
Des saines et des « si tu l’oses »
Qui ne demandent qu’à être tentées
Et ma route en croisera d’autres
Avec quelques gens biens sûrement
Que j’embrasserai avec plaisir
Pour moi, pour eux, pour faire sourire
J’aimerai ad vitam eternam
Me sentir bien quoiqu’il advienne
Lâcher prise sur mes pseudos drames
Il ne tient qu’à moi d’être en peine
Il ne tient qu’à moi d’avancer
Il ne tient qu’à moi d’être mal
Il ne tient qu’à moi d’exister
Il ne tient toujours qu’à moi, et à personne d’autre
Il ne tient toujours qu’à moi
Je pense à présent avoir compris qu’le bonheur
C’est d’être à soi, avant d’être à deux
Je ne devrai p’t’être pas mais je me languis des moments
Magiques à deux, et non pas pour moi.
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3. |
Hypocrisie
02:47
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À 7h, station sous la couette
Le train de la société me cueille dès le réveil
Mes croyances s’étirent et se lèvent
Si moi je pars, mon cœur est resté sur le quai
Prochain arrêt : station "mal être, médisances"
On se lance des piques par paquet de dix
Dissimulés dans des mots qui ne semblent pas si noirs
Et je n’ai pas le droit d’être triste
Ni le droit de rien, sinon de sourire jusqu’au soir
On m’a même dit que c’était mon devoir
Vivement mon oreiller
Robotisé, déshumanisé
Quelle belle hypocrisie
Regarde en face
Belle hypocrisie
Grand mal nous fasse
On s’attend à ce que les gens changent
Ces mêmes gens à qui l’on confie notre bonheur
Pourtant jamais les choses ne changent
Parce qu’on ne se change pas de l’intérieur
C’est pourtant là que l’on a un cœur qui pleure d’être seul
Un cœur qui pleure d’être seul
Quelle belle hypocrisie
Regarde en face
Belle hypocrisie
Grand mal nous fasse
Sale hypocrisie
J’te regarde en face
Triste hypocrisie
Besoin d’espace
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4. |
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On essaie d’être comme on se sent bien,
Même si les décisions sont parfois raides.
On se raccroche à nos papillons intérieurs
Et ce qui vient du cœur.
Même si parfois ça nous fait peur,
Et si ça en gêne d’autres, et bien c’est tant pis.
Mais y’en aura toujours un ou une
Dont le regard et les émotions ne comptent pas pour des prunes.
Celle qui te regarde en dedans,
Celle qui te prend par les sentiments.
De ces raz de marée de bonheur, ou de tristesse quand il y a des pleurs…
Je te jure que j’ai fait tout ce que je peux
Pour être moi-même et même mieux :
Moi-même plus un petit peu de ce que tu veux.
Puis quelques fois, il y a rupture
Entre soi-même et le quotidien.
Quoiqu’on décide, faut qu’on s’assure
D’être serein, d’être quelqu’un de bien.
Et si je fais un pas de travers,
Même si ce n’est qu’à tes yeux, c’est déjà de trop.
Je me sens si écrabouillé, à terre,
Brisé, jusqu’au dernier de mes os.
J’entends la raison qui me sauve
Et me dit que je suis responsable que de moi,
De mon bonheur, et non des autres,
Même si pour moi, les autres, c’est toi.
Ne me déteste pas.
Je sais que je devrais m’en foutre,
Mais je n’y arrive pas, ou presque :
Tu prends tellement de place,
Quelque part entre…
Mes yeux, mes peurs et mon cœur…
Mes yeux, mes peurs et mon cœur…
Mes yeux, mes peurs et mon cœur…
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Tendre Plume (Ex-Sully) Angers, France
(Folk / Chanson Française / Angers)
Tendre Plume, ce sont des textes aux mots aussi poétiques
que mélancoliques, sur lit de folk puissante et de ballades intimistes et touchantes. Et ce sont des valeurs fortes. De la sincérité, de la tristesse, de l’amour et de l’amitié.
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